Cabinet de recrutement : comment il applique la loi RGPD

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La loi sur la protection des données est un dispositif très important pour un responsable d’un cabinet de recrutement. Son application permet de réaliser un recrutement conforme à la législation. Vous devrez de ce fait prendre certains conseils en compte pour réaliser le processus comme il se doit dans un cabinet.

Le cabinet de recrutement doit obtenir un second consentement

En tant que chercheur d’emploi, vous devrez donner un consentement au cabinet pour le traitement de vos données. Ce dernier aura ainsi plus de facilité à vous trouver un nouveau poste répondant à votre profil, mais aussi à vos attentes. Il se peut en outre que les entreprises demandent à stocker vos données chez eux.

Une décision qui ne peut pas se faire si vous ne donnez pas un second consentement au cabinet de recrutement. Ce dernier peut ensuite transmettre l’autorisation auprès de chaque entreprise concernée. Celle-ci pourra alors ouvrir votre dossier pour les futurs besoins de recrutement à l’avenir.

Le cabinet peut parfaitement vous envoyer une seconde demande de consentement à tout moment. Cela se fait par exemple au moment où il vous informe que vous n’avez pas été retenu par l’entreprise précédente.

L’ajustement des politiques de confidentialité du cabinet de recrutement

La loi RGPD oblige le cabinet de recrutement à mettre à jour fréquemment sa politique de confidentialité. Cela permet de mieux protéger vos données personnelles tout en mettant en avant votre candidature à un poste précis. Il faut admettre que ce type d’ajustement est loin d’être une mince affaire.

Le cabinet que vous choisirez doit en effet montrer de la transparence sur les données qu’il collecte. Vous pouvez d’ailleurs poser des questions sur les raisons de la collecte si vous le souhaitez.

Il est plus judicieux pour le cabinet d’ajouter les 6 droits des candidats pendant la mise à jour de sa politique de confidentialité. Ces droits doivent être présentés clairement et séparément des autres informations. Vous pourrez aussi vous informer sur la manière dont le cabinet traite vos données personnelles.

Le partage de données du cabinet de recrutement avec ses partenaires

Le cabinet de recrutement peut parfaitement partager vos données auprès des entreprises qui travaillent avec lui. Il doit en outre faire cela tout en respectant le RGPD. L’établissement est parfaitement conscient de la responsabilité de chacun en cas de vol de vos données à caractère professionnel. Notez d’ailleurs que le cabinet doit vous demander un accord de partage de données avant de le faire auprès de ses partenaires.

Vous pouvez pour cela vous référer à l’article 28.3 du dispositif. Celui-ci indique que les activités de traitement réalisées par un sous-traitant doivent être accompagnées par un contrat avec le cabinet. Le contrat en question doit contenir certaines clauses comme l’objet et la durée du traitement. Les cas de violation doivent être évoqués dans le document sans oublier les responsabilités de chacun.

D’autres actions que le cabinet de recrutement peut appliquer

Le cabinet doit enfin prendre en compte les points suivants tout au long de son agissement :

  • Travailler avec des sous-traitants appartenant à l’UE : le cabinet doit travailler avec des sociétés qui traitent avec l’UE. Celles-ci doivent de ce fait agir tout en respectant le RGPD.
  • Travailler avec des sous-traitants avec une bonne politique de confidentialité : le cabinet doit insister sur la protection des données de chacun de ses partenaires. Cela permet de mieux protéger vos données pendant la période de recherche de travail.
  • Mettre à jour régulièrement sa base de données de candidats : l’établissement possède en principe un logiciel performant et fiable pour collecter vos données personnelles.
  • Réaliser un sourcing sans négliger le RGPD : le cabinet peut toujours appliquer le sourcing pendant un processus de recrutement. Il doit en outre travailler tout en respectant la privatisation de vos données.

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